Rendre folks super confortables
(Artist/artiste: R. Robson)
You’re not supposed to look at your phone when you cross a big downtown street, but you know how it is and please don’t judge me. L’urgence présumée de la situation et le petit bing annoncant l’arrivée d’un message sans doute unimportant and next thing you know --
Patatras, quelle collision gênante. D’où il sort, lui, au juste? Just a second ago there was nobody there. La journée était belle et le centre-ville pépère.
Well, maybe not that quiet. Lunch-goers had mostly returned to the office, with only a few stragglers keeping the seats warm at the dozen or so restaurants around the Courthouse square. Des gens qui ne semblaient pas pressés du tout de retourner au bureau, et qui se savaient libres de prendre leur temps. The South at its languorous best.
The gregarious parking attendant on Clinton, who never misses a chance to smile and ask how your day is going, was busy handing people their change, and making them feel like they were about to have the best afternoon of their lives. On néglige trop souvent les gens comme lui, qu’on prend pour acquis, comme la peinture sur le béton. Et pourtant, sans eux, rien ne fonctionnerait et on serait tous comme des robots pris dans des engrenages de productivité sans autre but que d’engranger de l’argent.
Sur le moment, juste là, encore sous le choc d’avoir pratiquement éternué sur cet étranger who vaguely smells like One by Calvin Klein, I’m nearly ready to melt. And not in a good way either.
Et il est beau en plus, dammit. Vêtu comme un avocat ou un agent immobilier, veston pressé, open collared shirt, shoes polished just so.
Je me confonds en excuses. Sort of a cross between an apology and a justification for my étourderie qui m’agaçerait royalement si la situation était inversée .
You’re fine, qu’il dit.
You can tell a lot about a people by what they say when you apologize to them for your klutziness. Dans cette petite ville du nord de l’Alabama, pour des raisons qui m’échappent, people go out of their way to make you feel comfortable, seen and valued.
Not despite your rudeness. But precisely because of it. C’est justement parce que vous êtes carapates que les gens de Huntsville font ce qu’ils peuvent pour vous mettre à l’aise.
C’est-y pas beau, ça?
Il y a lots of places in the world that you’d assume would be more polite than this little town nobody has heard of. You’d be assuming wrong.
In much of continental Europe, people don’t really say anything. Les gens marmonnent quelque chose qui sonne vaguement comme une excuse and move on. You could almost mistake it for a burp it’s so unsubtle. In New England, there’s a lot of excuse me. En fait, c’est ce qu’on entend le plus quand on voyage aux États-Unis. Excuse me. Not I’m sorry. I’m sorry is too Canadian.
Cet homme charmant au parfum de succès commercial m’a tout de suite fait sentir vue, acceptée, et bienvenue. C’est comme ça qu’on devrait tous traiter les êtres humains, surtout quand ils viennent de commettre une bourde embarrassante.